Union Départementale CGT d\'Eure & Loir

Archéologues de l’Inrap et des SRA - En grève pour l’emploi et les missions publiques

lundi 13 février 2012, par F. Dayan

 

Le mercredi 8 février, les archéologues du service public de l’archéologie de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et des SRA (Services régionaux de l’Archéologie) étaient en grève. 200 d’entre eux ont mené à cette occasion une opération d’occupation de l’exposition « la France en relief » dans la nef du Grand palais et ont fait une opération entrée gratuite pour l’ensemble des visiteurs.

Depuis 2003, l’ouverture à la concurrence des fouilles archéologiques a entraîné une détérioration de la réalisation de la recherche archéologique et des conditions de travail.
Les archéologues demandent une reprise en main de l’attribution des marchés de fouilles par l’Etat pour que le choix des intervenants se fasse selon la qualité scientifique des travaux et non selon le critère du moins-disant financier.

Aujourd’hui :
- Faute d’une organisation convenable de l’activité, les archéologues CDI de l’Inrap, sous couvert de rentabilisation financière, sont déplacés aux quatre coins de la France, au mépris de leur vie de famille et de leur territoire de recherche et leur domaine d’étude.
- Alors que le gouvernement cherche à résorber les emplois précaires dans la Fonction publique, les archéologues sous contrat CDD de l’Inrap n’ont plus aucun espoir d’accéder à un emploi permanent alors qu’ils ont plusieurs années de CDD derrière eux ; ils sont mis brutalement au chômage. Ils exigent des emplois CDI pour les archéologues de l’Inrap.
- Pour assurer les missions de protection du patrimoine archéologique sur l’ensemble du territoire national, le ministère de la Culture doit recruter des personnels pour effectuer ses missions dans les directions régionales des affaires culturelles.

Par cette grève les archéologues publiques entendent ainsi rappeler au ministère de la Culture ses obligations d’intervention dans le domaine patrimoniale et scientifique sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultra marin mais aussi éviter toute nouvelle dégradation de leurs conditions de travail et exiger des emplois pérennes en nombre suffisant pour réaliser leurs missions de service public.



14/02/2012
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